Comme de nombreuses personnes de ma génération, j’avais ouvert un blog il y a près de 10 ans pour y raconter n’importe quoi et finalement rien. Rapidement, cette généreuse initiative m’a semblé aussi veine et stérile qu’une réelle perte de temps, alors j’ai arrêté net. Mon goût prononcé pour les débats intellectuels et les grands enjeux de société ainsi que de l’écriture a repris le dessus : Nous vivons une époque qui fera date dans les livres d’histoire et à force de la commenter çà et là sur d’autres blogs, tant de mots finalement peu lus et finalement peu exploités m’ont poussé à de nouveau à travailler pour moi en fin de compte, ce qui est en totale adéquation avec mes idées et sur l’organisation que j’aimerais voir régir la société.
Période historique donc, les mots ne sont pas trop forts et il n’y a aucune sorte de vantardise, bien au contraire, dans mes propos. Les 30 glorieuses comme on dit se sont terminées lorsque cette génération dorée est arrivée au pouvoir : La prospérité encouragée de l’époque a progressivement fait place à des illusions et à des renoncements dont le clap de fin approche à grands pas. La France n’est pas singulière, la même histoire est arrivée ou arrive dans d’autres démocraties occidentales en suivant un chemin de toute évidence parfaitement balisé, seulement, la résilience des Nations diverge clairement ces derniers temps. Malheureusement la France fait partie de ces pays pour qui le chemin de croix sera encore assez long principalement par le fait qu’institutionnellement, médiatiquement, les débats intellectuels qui nourrissent l’opinion dispersent les français dans toutes sortes de fausses réponses, d’égarements de toutes natures.
En 2013, les gauches, les droites, les populismes français morcellent la pensée française dans une fiction encore bien tenace d’un affrontement uniquement bipartite. La conséquence la plus visible est l’abstention et la montée des populismes tandis que le pourcentage de français marquant leur défiance pour eux reste paradoxalement inchangé. En France, la droite a fait du socialisme économiquement parlant depuis 1995, date à laquelle l’alternance devait se concrétiser, plus que les législatives de 1993. Cette pensée socialiste rejetée avec fracas à plusieurs reprises par les urnes comme en 1986, 1993, 2002 (même pas au second tour) et largement défaite en 2007 n’est finalement jamais sorti de la tête de tous les élus bénéficiant de cette volonté légitime de la Vème république de dégager des majorités claires au suffrage uninominal à deux tours combien même si l’élu au final n’avait recueilli péniblement que 25% au départ…
Mes premiers billets reviendront sur ces points fondateurs : La France coule car tout est méthodiquement organisé pour que les français ne puissent se libérer par eux-mêmes ou par un bulletin de vote.
La France est devenue dans la décennie 2010 un laboratoire à ciel ouvert des réflexions des économistes autrichiens du XXème siècle qui voyaient l’inéluctable montée du socialisme et du déclin de la liberté au point de parler de « route de la servitude ». Le cerf a désormais envie de s’exprimer.
Je suis consterné également, et a défaut de désespoir, j’enrage, et compte bien mettre cette rage au service du Big-bang qui doit avoir lieu si l’on ne veut pas effectivement que ce pays soit foutu…
Tous mes encouragements.
Merci à vous. C’est cette même rage qui me fait penser que chacun à son niveau, il est temps de faire quelque chose et de cesser de la fermer ce qui équivaut à une acceptation soumise.
Ce pays semble enkysté avec ce cancer qu’est devenu l’état omniprésent … la rémission sera longue.
Bon courage !
bonne analyse! et bravo de commencer votre blog qui s’attachera j’espère bien à dénoncer la veau-fitude de nos compatriotes devant le magma politique!
A+
H.
Héhé,
Que vois-je sur un commentaire ? Duff est souligné, il a donc mis un lien, qui mène vers un blog, le sien…
Voici donc un autre blog à suivre !
Bien à vous,
Nocte