Juliette Meadel, PS/terranova nous explique tranquillement le dernier revirement fiscal de Bercy : L’abandon d’une partie (mais pas de tout) de l’amendement de Christian Eckert pour aligner les fiscalités des PEA, PEL et assurance-vie. Une mesure digne du choc de simplification probablement, malheureusement lorsqu’un socialiste parle de « justice » cela signifie qu’il aligne les différents taux de ponction sur le plus élevé… Bien entendu.
Etant détenteur d’une assurance-vie qui avait la mauvaise idée d’atteindre les 8 ans en janvier 2014, je me suis réveillé jeudi dernier avec un objet encombrant exerçant une douloureuse pression sur les parois de mon fondement. Une sorte de double peine footballistique : Vous taclez en position de dernier défenseur dans la surface de réparation l’impétrant socialiste qui à la faveur d’une simulation grotesque obtient le penalty d’abord puis le carton rouge. Mon assurance vie avait globalement des performances dégueulasses car ouvert au quasi plus haut des bourses et le voilà maintenant taxé brisant le contrat de confiance qui était le principe même de ce produit financier : Financer l’économie à long terme en l’échange d’une exonération totale après une certaine durée.
Madame Meadel y va tout de go : Pourquoi une nouvelle taxe qui arrive par la fenêtre tandis que la précédente a été chassée par la porte (après le vote de bien d’autres ne l’oublions pas!) ? C’est simple, il ne vous a pas échappé que les socialistes sont aux abois et cherchent à piquer du fric partout où il en reste, et désormais, sur les comptes des épargnants.
Allez peu avant 4 minutes pour vous épargner (hahaha) le blabla initial :
Non seulement les socialistes couvrent et couvriront jusqu’au bout les dizaines de milliards d’euros dépensés pour des actions n’ayant aucune espèce d’incidence dans l’économie ni l moindre utilité mais pour ce faire ils organiseront le moment venu le chyprage des compte, ce n’est plus qu’une question de temps. Rupture des contrats passés, taxes et promesses antinomiques, plus de doute, ce gouvernement est perdu et surtout dépourvu de la moindre vision qui dépasse manifestement 48 ou 72 heures au mieux… Le clap de fin se rapproche.
Dans les bonnes périodes, le socialisme apparaît sympathique aux plus naïfs. Quand les choses se tendent, la citation de Thomas Sowell prend toute sa dimension : La justice sociale, c’est de la jalousie avec de la rhétorique.
Admirez votre épargne tant qu’elle existe…