De toute évidence, la prise du château par un social-démocrate, bien que ce positionnement ne fut pas formulé explicitement lors de la primaire du PS en 2011 et encore moins assumé pendant la campagne présidentielle, provoque des remous au PS. Après 20 longues années d’omerta dans tous les services de l’état inféodés au social-clientélisme ambiant, Médiapart et son sympathique inquisiteur Edwy Plénine obtenait soudainement la peau de Cahuzac quelques mois seulement après l’installation du gouvernement. Cette révélation était intéressante à plusieurs niveaux mais surtout sur un : Plénine nous expliquait que son site, qui semble frauder avec allégresse le fisc sur le niveau de TVA, était un exemple de journalisme d’investigation, de dur labeur et de déontologie journalistique. Pour ceux qui en doutaient encore, cette dernière « affaire Morelle» démontre juste que Médiapart se contente de lire son courrier des lecteurs, généreusement fourni visiblement par des socialistes écœurés de la (pseudo) rigueur budgétaire que les sociaux-démocrates du PS veulent imposer au pays quitte à décevoir une partie du cœur électoral du parti qui souhaite une république populaire et démocratique de France (un pays communiste en clair).
Un président normal qui rêve de ramener la France à la normalité, oui mais…
Malgré les prêchiprêchas des médias miraculeusement subventionnés, on peut pourtant établir un lien direct entre les affaires Morelle et Cahuzac : Le premier aurait été payé par les laboratoires pharmaceutiques et le second aurait planqué du fric à l’étranger illégalement. Oui mais d’où venait ce fric si ce n’est des rapports incestueux que Cahuzac entretenait avec les lobbies pharmaceutiques du temps où il était au pouvoir, ou très proche ? Il ne faut pas s’y tromper, ces deux affaires quoiqu’en apparence différentes, partagent des causes identiques. Comme toujours en France on se mélange les pinceaux entre causes et conséquences. La cause n’est pas les méchants laboratoires pharmaceutiques corrupteurs, qui tenteraient d’acheter des politocards pris d’un moment soudain de faiblesse, comme si 95% des hommes n’avaient pas pour projet de gagner plus d’argent ! Voilà encore une jolie faribole socialiste que de nous expliquer que de vivre confortablement n’est pas un but dans la vie. Nous observons ici la conséquence du système mafieux de capitalisme de façade, de connivence avec l’état et ses représentants somme toute aisément corruptibles. C’est ce système en place qui génère des tentations, une sécurité sociale communiste qui déresponsabilise les individus autant que les praticiens, un état qui fixe les prix et les niveaux de remboursement des médicaments. Un savoureux cocktail explosif donc très propice à générer du copinage et de la gabegie. Une nouvelle fois, des industries obligées de manger dans la main de l’état omnipotent provoque de la corruption.
Les hommes politiques savent mieux que nous ce qu’il nous faut…
75% des frontaliers français travaillant en Suisse sont sortis de la sécu communiste française, parions sur le fait que les 25% restants étaient ignorants de cette possibilité… Les socialistes au pouvoir voulaient naturellement revenir sur cette liberté de choix largement rendue disponible par l’UE et ses accords passés avec des pays voisins, la Suisse étant un petit pays gaulois résistant à l’envahisseur ou presque… On ne cesse de nous vendre la sécu comme un acquis génial de De Gaulle en 1945 : Comme beaucoup de décisions de l’époque il a composé avec des communistes armés qui pesaient près de 25% aux élections à cette époque. Pour lui la retraite (invention de Pétain) et la sécu c’était des trucs pour « les pauvres types ». Tant que la démographie et l’effort de reconstruction pérennisaient ce système, il ne fut pas réformé. Comme toujours, et grâce au socialisme dégoulinant de bons sentiments, la sécu sera réformée par des politiques aveugles de rabot puis un jour par un vrai réformateur qui la privatisera.
Les problèmes économiques ont toujours la même racine : Déresponsabilisation collective, organisation de la pénurie via des cartels et/ou des numérus clausus qui assurent à une poignée de gens une rente efficace qui permet de vivre aux dépens des autres. Qu’on le veuille ou non, c’est le marché avec la concurrence et des règles qui s’appliquent avec équité à tous qui trouvent les meilleurs solutions sociales : Logement, santé, taxis, les exemples de blocages sont si nombreux qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que l’économie française soit paralysée et génère de plus en plus d’inégalités. Jamais la phrase de Bossuet ne s’est si bien appliquée aux socialistes : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ».