La pétillante Cécile a commis un livre pour dire tout le bien qu’elle pensait de Menteur 1er. La belle affaire ! Quelle rebelle, voici un acte éminemment plus subversif que celui de se balader en robe à fleurs au parlement ou de se pointer au premier conseil des ministres dans un blue-jean de collégienne lui moulant gracieusement le postérieur qui après 4 enfants (aux prénoms aussi risibles plus que révélateurs) ne donne pas envie de lui en coller un 5ème. Ha, on n’avait dit pas d’attaque sur le physique ! Pas de bassesse ! Pourtant après ce qu’on entendu, lu sur Nicolas Sarkozy (Hollande, le guide magique du redressement selon la bonne presse de 2011/2012, ne fait qu’un ou deux maigres centimètres de plus au passage) et sur Christine Boutin, pour ne citer qu’eux à droite, laissez-moi ce plaisir. D’autant que par sectarisme symétrique à la gauche moralement supérieure, phare de l’humanité toute entière aux rayons hélas entravés à nos frontières, je m’apprête à dégainer sur les verts et sa passionaria alors que je ne lirai jamais son bouquin.
L’élégance française que nous jalousent les américaines.
L’ouvrage, d’une littérature époustouflante de virtuosité intellectuelle et de richesse sémantique – à n’en pas douter – tombe à pic : Le gouvernement Valls se dépêche officiellement, avec sa célérité de gastéropode qu’on lui connaît, de détricoter la prouesse, l’œuvre d’une vie, de la belle amazone d’EELV, la loi ALUR. Autre reproche évident qu’il convient de formuler à l’encontre de la demoiselle et ses petits amis : Si la soupe qu’on lui servait ne lui convenait pas, pourquoi n’a-t-elle pas quitté le gouvernement plus tôt ? J’ai déjà ici formulé cet argument pour douter de la conversion de François Fillon au libéralisme lorsqu’il a pleurniché en 2010 pour rester premier ministre et poursuivre les hausses d’impôts et de dépenses publiques avec nonchalance.
On savait qu’on pouvait être complètement bidon en économie en sortant d’HEC et que l’université française de valait pas un clou. Voilà qu’en conjuguant les deux, on apprend qu’on en sort totalement débile.
La vérité sort de la bouche des enfants sauf quand ils ont un corps d’adulte faisant de la politique, et même marqué par les épreuves du temps comme en témoigne le jean slim fit inapproprié… L’explication est fournie par la conversion d’anciens communistes à la religion écologique : Stéphane Gatignon, le dépensier fou de Sevran qui a bien compris qu’il aurait son reportage larmoyant à la télévision en entamant une grève de la faim pour qu’on le décharge de la responsabilité d’être un maire qui a fait sauter la banque et surendetter sa ville aux habitants très modestes. C’est pas ma faute ! Je voulais aider tous mes concitoyens au chômage en les embauchant à la mairie et malgré quelques hausses d’impôts locaux salées, la faillite est survenue… C’est aux méchants riches des villes du 78 et du 92 d’éponger l’ardoise ! La solidarité tout ça ! Autre exemple amusant, enfin navrant, le maire écolo du IIème arrondissement de Paris nageant comme un poisson dans l’eau à la manifestation interdite pour Gaza, à l’aise blaise au milieu des paléo-communistes et des drapeaux du Hamas… En toute sérénité, aucun grand média ne lui a demandé des comptes, pas plus qu’aux membre de la secte à Mélenchon du reste.
Et Cécile fondit en larmes face à ce cruel monde de brutes capitalistes super vilains (et ultra-libéraux)
Les verts, c’est ni plus ni moins un ramassis d’arrivistes déguisés. La religion marxiste n’avait plus très bonne presse depuis la toute fin des années 80, même les sociologues de mes fesses, ou tous autres odieux escrocs du CNRS et autres organismes publiques qui paient des gens pour comprendre ce qui a foiré en octobre 1917 alors que ça partait bien, quand même eux ne pouvaient plus dire qu’ils ne savaient pas, il fallait trouver un nouveau truc. Un truc pour culpabiliser les hommes et leur horrible inclination à améliorer leur condition de vie qui invariablement les pousse au consumérisme. Et la lumière fut.
L’emballage ne présage en rien la consistance interne.
Cette lumière elle s’appelle la fée télévision. De gros malins avaient consciemment ou inconsciemment repéré qu’avec la télévision, à chaque problème, chaque catastrophe, chaque krach boursier, pour tout pet foireux pourtant inhérent à la vie, la question mise en avant c’était « mais… que fait l’état ?? ». Sur le même principe, ils ont vu qu’une poignée de gens influents et organisés pouvaient faire en sorte qu’une réforme de l’état incommodant 2% de la population passait à la trappe et que pour d’autres conneries insignifiantes, on votait pour que s’applique à tous ce qui intéressait d’autres 2%. En 1976 il eut une grande sécheresse l’été, Giscard, en grand libéral accompli dans l’âme, inventa « l’impôt sécheresse » et la RATP, la prime de chaleur : La boîte de Pandore était ouverte. Les aléas climatiques seront dorénavant puni par l’impôt et en plus pour justifier les postulats absurdes et sacraliser les 10 commandements de cette nouvelle religion écologique fondée sur la certitude de la culpabilité humaine, le GIEC reçut pour mission de résoudre, avec brio, un système d’une vingtaine d’équations avec 48725 inconnues. Les mathématiciens comprendront.
Réchauffement climatique : Au secours!
De cette escroquerie naquit l’écologisme : Nul besoin de rappeler qu’il faut éviter de balancer sa vieille batterie dans un étang, pas assez subtile, pas de nature à créer une rente économique et politique. Les verts sont en revanche sur tous les combats « progressistes » comprendre ce qui va permettre à une minorité de vivre aux crochets d’une majorité pour le moment silencieuse mais qui commence enfin à grogner. Duflot et ses petits amis sont prêts à se prostituer pour un plat de lentille et quand on lui refuse le dessert et la poire, elle chiale. Retourne dans ta chambre Cécile, file ! Et qu’on ne te revoit plus !
Duff,
Je dois avouer que votre billet m’as fais sourire…C’est de l’acide sulfurique mais bien envoyé, remplis de verités.
Cordialement,
Jacques
Bonjour Duff,
Comme Jacques, j’applaudis. Y compris au cul de bétonneuse de La Verte en chef 🙂
Saviez-vous que le mouvement Vert fut soutenu en sous-main et propulsé par l’URSS herself ?
De vrais communistes camouflés dans la défense de la planète, de la paix, du désarmement, de l’anti-nucléaire, etc, etc. Combats destinés Uniquement à l’Occident, évidemment. Occident bien démuni, car comment ne pas être pour la paix et le respect de notre planète…Pendant ce temps, l’URSS, dont rien ne filtrait et pour cause de rideau de fer empêchant quiconque de rentrer -et de sortir ! – s’armait à qui mieux mieux et envahissait tous les territoires qui serviraient au mieux ses intérêts, ou bien en gérait d’autres sous sa coupe, comme « pays satellites ».
Vieille histoire, me dira-t-on, l’URSS, c’est fini.
Hé bien ! en entendant le discours de Mélanchon aujourd’hui, je me le demande.
Le tribun exceptionnel qu’il est (il faut bien lui reconnaître ça) a fait une véritable ode à tous les préceptes communistes, pour l’avenir radieux stalinien. L’économie keynésienne en tête de programme. Même confronté à la réalité des faits, il n’en démord pas.
J’avais envie de lui crier que si la dépense publique était le moteur de la croissance, nous en serions en France les champions avec 57% de notre PIB que l’État croque sans vergogne.
On devrait crever tous les plafonds de réussite et avoir un chômage quasi nul.
Bon ! Je sais, je prêche à un convaincu, mais j’espère que les Français ne vont pas gober ça, d’autant que Hamon et Montebourg en rajoutent.
Je crois que nous allons vivre de… sacrés moments.
Amicalement,
Il est évident qu’un libéral comme moi attachant de l’importance à l’histoire et à la culture séculaire de la France s’oppose le plus vigoureusement possible aux verts. Encore plus qu’aux communistes officiels qui nous ont quand même légué les affreuses décisions du CNR. juste parce les verts amalgament sur eux tous les vomis idéologiques nés d’esprits revanchards, jaloux et envieux que le socialisme a enfanté en gagnant des élections sur des thèmes de la « justice sociale » de redistribution arbitraire et étatique de la richesse et enfin en mettant l’accent sur les inégalités sociales dont ils étaient pourtant les premiers bénéficiaires et responsables.
Cdlt
Bonsoir Duff,
Je me demande comment il se fait que nous avons eus en France autant de gens qui poussait les idées de la gauche et du communisme. J’ai vecu 5 mois en ex URSS. J’ai vu des enfants de membres du PC francais venir faire une visite du Grand Frere Socialiste et etre revenu en France degoutés de ce qu’on leur avaient dit en France et la verité la-bas.
Est-il possible que beaucoup d’intellectuels ne voulant pas voir la dure réalité de la vie aient utilisés les belles theories du socialisme ou communisme pour carrément remplir leurs poches et etre tout simplement au pouvoir? Est-il possible que des gens comme Maurice Thorez et autres aientt été tout purement des illuminés?
Je suis conscient que le travail dans les usines, dans les mines n’etait pas facile, meme dangereux, qu’il y ait eu des mauvais patrons, des mauvaises entreprises qui geraient mal leurs employés..et que cela as certainement aidé ces grand theoriciens a faire du PC français le parti le plus important en nombre des partis communiste occidentaux…
C’est la peur du changement qui a fait avancer le PC et les idées socialistes? La peur de prendre les problemes et de travailler concretement et positivement avec les dirigeants du pays pour y arriver?
Ou c’est tout simplement diviser le peuple pour le conquerir?
Cordialement,
Jacques
@Jacques : Intéressante question qui se pose au sujet des intellectuels moins au sujet des politiques.
Lorsque Marx a exposé ses théories fumeuses basées sur la lutte des classes, la société était fortement inégalitaire et le progrès technique partagé par une très faible partie de la population. La vérité c’est qu’une société où 90% des salariés n’ont rien d’autres que la force de leurs bras à proposer est nécessairement inégalitaire car les salariés sont en concurrence entre eux sans pouvoir justifier une qualité, une expérience susceptible de valoriser des compétences et donc un salaire plus élevé qu’un autre employé. Dans ce cadre là, la lutte des classes est une réalité probable.
Dans une société de la connaissance ou 90% des hommes et femmes en age de travaillé sont éduqués et peuvent suivre des formation tout au long de leur parcours professionnel, c’est tout le contraire : Chacun a intérêt à mettre son employeur en concurrence pour monter son niveau de vie. Le chômage et le socialisme sont venus se conjuguer pour annihiler cet effet positif : Depuis les années 80 (ça s’est amplifié ensuite) tous les salariés doivent changer d’entreprise pour mieux valoriser ses compétences. Le socialisme a donc progressivement réintroduit les inégalités du XIXème : Au moment où j’écris ceci, le chômage des bac+5 en France est inférieur à 5% (plein emploi)…
Pour la première partie de ma réponse je constate que le socialisme qui crée du chômage fabrique donc bien les conditions pour exploiter les instincts revanchards de l’âme humaine (relire la citation de Thatcher sur la finalité du socialisme par l’appauvrissement). Les politiciens qui exercent des responsabilités et gèrent des budgets savent parfaitement que le socialisme permet de gagner des élections mais est inopérant économiquement. Ils s’en servent pour conquérir des postes aux rémunérations que leur talent et leur compétences devraient en éloigner. Il en va un peu de même pour des intellectuels : Raymond Boudon disait en gros qu’ils détestent le libéralisme car ils craignent d’avoir a être payés en fonction de leur talent.
Je pense aussi qu’à partir du moment où le système qui fixe les prix (le marché) est tellement faussé par une presse, des radios et des télévisions publiques ou subventionnés, il se crée un entre-soi. Une caste qui se sert les coudes. Si on supprimait toutes ces aides, privatisait télés et radios publiques, le communisme disparaîtrait assez rapidement je pense.
Cdlt
En effet cette dame est une vraie « petite garce »
Pardon j’ai oublié le lien le voici http://contre-regard.com/madame-duflot-est-une-petite-garce/