Valls a donc signifié à Hollande qu’il n’avait plus aucune alternative que de lui céder les clés du camion lorsque le théâtral Montebourg défiait l’autorité du sommet de l’état. La valse des mauvaises nouvelles ne faisant que s’accélérer, à la différence des commentateurs professionnels accrédités, je suis certain que l’avocat bourguignon spécialiste de l’esbroufe a sciemment provoqué sa sortie du gouvernement. Lui et Valls n’imaginent pas un seul instant qu’Hollande puisse être en mesure de se présenter sérieusement à sa propre réélection. Pour 2017, Montebourg devait s’exfiltrer avant Valls qui va devoir porter seul avec le boulet élyséen tout le poids de réformes impopulaires qui dans leur maigre exécution ne lui fera récolter aucun fruit à temps et ça, Valls le sait aussi.
Je suis le sauveur de la Nation, suivez-moi, ayez confiance!
Valls a obtenu la confiance cette après-midi mais cette majorité est relative et ce sont 38 députés qui manquent à l’appel par rapport à avril, excusez du peu. Le discours de politique générale qu’il a prononcé laissait pourtant entrevoir de grosses concessions aux frondeurs et annonçait une poursuite des « réformes » tout en laissant les vrais sujets qui fâchent hors de champs : Dès lors, on ne comprend plus le caprice de sa démission si c’est pour afficher des intentions aussi pauvres et un positionnement aussi désespérément idéologiquement marqué à gauche. Hier Valls glissait avec lucidité – non sans arrière-pensée ressemblant à un chantage – que sans évolution favorable de la situation économique et sociale, ce serait probablement foutu au bout de 3 à 6 mois, ultime sursit après tant d’échecs scabreux. La donne est maintenant parfaitement claire : Comme je le pensais, il s’apprête à démissionner et abandonner sauvagement le président, nu politiquement et explicitement dans cette rentrée littéraire, comme Mémé sur une aire d’autoroute. Valls ne tentera pas de faire passer la moindre réforme majeure conformément à ce triste discours du jour mais va certainement tenter de s’éjecter astucieusement sur une réforme emblématique qui révèlera l’archaïsme total de la gauche actuelle, parfait moyen pour passer pour un réformateur en 2022.
Aie confiance, Moi manuel, je travaille pour toi!
Que se passera-t-il ensuite ? Dissolution surement. Hollande pourra-t-il se maintenir, sous la pression d’une forte mobilisation populaire, j’en doute. Comment croire aussi la survie de cette majorité relative jusqu’à 2017 ? Les forces de rappel exploseront à l’approche des cataclysmes électoraux à venir, régionales, législatives de 2017, perdues pour perdues… Qui s’affichera encore avec Hollande ? Bien que la presse distillait des enquêtes montrant qu’en 2011, Fillon avait plus de chances d’entrer à l’Elysée que Sarkozy d’y rester, les barons de la droite l’ont soutenu, mollement, mais ils sont allés. Qui parmi les couards, les truqueurs et les calculateurs de gauche pour avancer derrière Hollande ? Ses derniers amis de la promotion Voltaire, par remerciement et ce qu’ils leur reste de décence morale ? A-t-on sérieusement tranché le cap économique tandis qu’à mi-mandat les couacs ne cessent de succéder aux révélations aussi embarrassantes que prévisibles du fait de la duplicité mensongère du socialisme ?
2017 : Pas de problème, aucun de problème! Cambadélis m’a assuré qu’il n’y aurait pas de primaires pour moi!
Ce gouvernement n’a strictement aucune chance de tenir jusqu’en 2017, Nicolas Sarkozy (dont je reparlerai très bientôt je sens) précipiterait son retour par peur de voir l’UMP dirigée enfin par un présidentiable en la personne de Bruno Le Maire ou d’Hervé Mariton ou pour être premier ministre de cohabitation de François Hollande en cas de cohabitation ? L’optimisme est un sentiment merveilleux lorsqu’il est bâtisseur, s’il est mu par un déni flagrant de la réalité et des difficultés à venir, il est porteur de très lourdes déceptions. Une pichenette économique, plus que probable à lire les indicateurs avancés, et la crise de régime se produira inévitablement sous nos yeux.
J’ai bien aimé ( non pas ta bite, chef ! sauras tu, jeune ingénieur, saisir l’allusion mathématique contenue dans cette calembredaine ?) l’image de pépère débarqué par Valls comme mémé sur une aire d’autoroute
Sur la première photo, Valls fait une quenelle inversée
Faut croire que lui, il a le droit
sur les calembours je suis nul, je vois surtout comme chez tout dirigeant socialiste autoritaire les germes du totalitarisme qui pousseront Valls à ne finir comme un vulgaire Benito et s’il pousse plus loin sa folie à challenger Tonton Adolf.
Sur les quenelles, mes idées sont parfaitement claires aussi : Soral est antisémite pathologique et développe des théories complotistes allant dans son sens et Dieudonné, plus talentueux qu’Elie Semoun, ne digérera jamais que son ancien compagnon ait fait meilleure fortune.
C’est le ressort de tous les aigris et de tous les extrêmes : Refuser la concurrence. Se croire supérieur en refusant les outils qui permettent de l’établir.
Comme le signalent certains libéraux (cf présentation d’H16), je suis très à l’aise avec la concurrence parce qu’en mâle alpha, je suis très fier de ce que j’ai dans le slip.
Le socialisme c’est l’encouragement au relativisme, au nivellement par le bas, l’exaltation des sentiment les plus bas : Jalousie, envie, luxure, etc. La présidence d’Hollande met dramatiquement tout sur la table alors que ce n’était visiblement pas prévu.
Je peaufine un article sur Sarkozy parce que ce soir il a justifié son retour sans annoncer le moindre changement : Potentiellement dangereux donc.
Cdlt
mais non, mon garçû ,si tu as aimé les maths , il fallait tilter à « j’ai bien aimé ,ta bite ,chef! »
traduction , bienaimé-tchebitcheff
ok?
ok.