Consécutivement à sa réélection brillante et surprise pour certains, toujours les mêmes dirons-nous, David Cameron a donc entamé son tour d’Europe pour négocier des aménagements dans le fonctionnement de l’Union Européenne. Mon Dieu, quel horrible homme politique : Il tient ses promesses, le référendum aura bien lieu et pire la question qui sera posée est sans ambages : Oui ou non pour le maintien du Royaume Uni dans l’UE. Zut et re-zut pour les commentateurs français qui pensaient que Cameron devait sa réélection à une sorte de sorcellerie qui frappe les chanceux gagnants du Loto qui jouaient pour la première fois : Ils ne comprennent toujours pas la leçon, à vrai dire il y a de solides raisons pour avancer qu’ils ne la comprendront jamais. Cette leçon est pourtant évidente pour peu qu’on prenne en considérations quelques traits de la démocratie britannique qui pour notre plus grand malheur ont disparu en France si tant est qu’elles aient un jour existé chez nous aussi.
Cameron n’aurait certainement pas été réélu si tous les électeurs du parti indépendantiste UKIP aux élections européennes de 2014 avaient maintenu leur choix aux élections générales cette année. Pour la première fois depuis plus de 100 ans, ni les travaillistes ni les conservateurs n’étaient arrivé en tête d’un scrutin au Royaume-Uni : Contrairement aux politiciens professionnels français évoluant dans leur bulle déconnectée, le premier ministre britannique en a tiré sérieusement les conclusions qui s’imposaient. Il lui fallait garantir à cette fraction immense du peuple d’électeurs (près de 30%) que le débat sur l’appartenance à l’UE était légitime et que de fait, une consultation du peuple s’imposait car hormis UKIP aucun autre parti politique n’était favorable en UK à la sortie de l’UE. Cameron a donc simplement voulu répondre à un décalage entre les discours autorisés par la BBC et les faiseurs d’opinion et le peuple. A contrario, les européennes en France furent marquées par l’abstention et le résultat du FN, nettement en tête, devant L’UMP qui hésite entre souverainisme et plus forte intégration européenne et devant des centristes militants pour du fédéralisme sans que celui-ci puisse jouir d’un cadre être clairement exposé, idem pour les socialistes troisièmes mais sèchement désavoués. On parla à l’époque de percées populistes oubliant que pour des raisons de fond et pas seulement en vue des élections générales en UK en 2015, le parti UKIP refusa de s’allier avec le FN français pour former un groupe au parlement européen : Nigel Farage a discuté avec Bruno Gollnisch et en a conclu que jamais son parti ne s’allierait avec le FN. Cette décision compliquait la tâche pour UKIP de constituer un groupe au parlement européen et le poussa à conclure des alliances avec des partis hétéroclites idéologiquement, notamment avec le mouvement 5 étoiles de l’italien Beppe Grillo (25% des voix à l’époque) et une ex-députée FN française pour avoir le nombre suffisant de nationalités différentes. C’était oublier que dans la mandature précédente, plusieurs partis alliés avec UKIP avaient ensuite rejoint le parti conservateur britannique qui n’appartient pas à l’alliance des droites et centre-droit européens, le PPE, qui rassemble notamment le Parti Populaire espagnol, ce qui reste de la droite berlusconienne, l’UMP et la CDU allemande notamment. Les conservateurs ont toujours été dans un groupe « réformiste machin » qui conteste le fédéralisme mais qui navigue dans des eaux troubles que le référendum clarifiera enfin : Soit accepter le totalitarisme mou des institutions européennes soit proposer des réformes de fond, qui s’imposent à mon avis, sur qui fait quoi, quelles prérogatives, quel projet et en cas de refus, se laisser la possibilité de dire « non ». C’est cette voie que Cameron a choisi logiquement en écoutant son peuple : Soit l’UE clarifie son projet et son fonctionnement soit une démocratie à l’écoute de son peuple se doit de se poser la question de son appartenance à un grand machin technocratique. Or la propagande en France nie cette évidence et reproche à Cameron d’être démocrate au fond… Superbe aveu mais absolument pas surprenant, en France, critiquer l’euro ou l’UE vous vaut le bûcher. Le traitement journalistique du « quotidien de référence » de l’actualité politique britannique m’avait mis la puce à l’oreille : Lorsque UKIP parle business ou immigration, c’est un parti populiste. Lorsqu’on souligne qu’il a poussé Cameron à clarifier la position britannique, c’est un parti d’extrême droite… A lire les journalistes du Monde, « populiste » signifie que les bons lecteurs sont assez endoctrinés pour se pincer le nez face à de telles idées, mais lorsque le débat ne doit pas avoir lieu, là, on indique aux gentils lecteurs qu’il faut carrément regarder ailleurs. Jamais on ne vous dira les raisons pour lesquelles la démocratie britannique se pose des questions sur l’UE, on préfèrera toujours vous faire croire que Cameron comme la vilaine Lady Thatcher en son temps exerce un chantage pour récupérer un chèque…

L’UE et l’euro sont des créations socialistes antilibérales et déresponsabilisant le citoyen et leurs élus.
Examinons chronologiquement depuis le 25 mai les articles publiés au sujet du Brexit publié sur le site internet du Monde:
Un premier article insignifiant nous parle de l’euro alors que la monnaie unique ne concerne en aucune manière les anglais. Du reste si un gouvernement de la zone euro voyait le jour, il demanderait à notre président d’arrêter d’embaucher des fonctionnaires qui proportionnellement aux populations sont 40% plus nombreux en France qu’en Allemagne. Voir chez H16 comment se traduit l’horrible austérité et le choc de simplification sous Hollande qui fouette et tue des chatons mignons. Il n’y que notre « quotidien de référence » pour croire qu’Hollande a le moindre impact en Europe. La visite de Cameron, c’est de la pure courtoisie, évidemment qu’Hollande ne représente aucune espèce d’intérêt pour le dirigeant britannique.
Le second article suggère qu’il est déplorable que les européens résidants en UK ne puissent prendre part au vote du référendum tandis que les résidents membre du Commonwealth le pourront, sous-entendu grosse concession à UKIP, un autre article du correspondant à Londres finit par l’avouer. Le journaliste doit ignorer ce qui constitue la souveraineté d’un peuple sur des décisions qui engage le pays. Avec ce genre de bouillie intellectuelle, la fiction de Houellebecq dépeinte dans « Soumission » finira bien par se produire en France : Sentant que le bon sens n’avait pas encore abandonné les français, même notre merveilleux parti du progrès en marche a laissé tomber l’idée du vote des étrangers…

L’idole de l’immonde : Une merde incapable presque aussi lubrique que le favori avant que celui-ci ne tombe en pensant qu’un viol échappait au droit du fait du rapport de classe
Un autre article explique gentiment que la négociation entre la Grèce et l’UE se passe mal, seul face à 17 on aboutit à rien alors qu’attendre d’une négociation d’un face à 27 ! C’est inutile et Cameron ferait mieux de s’aplatir ! Or la Grèce est un pays en déshérence depuis près de 200 ans alors que dans le même temps l’UK a dominé le monde et ses mers et que son PIB a devancé celui de la France… Un détail de l’histoire probablement. Parfois le « quotidien de référence » se contredit : Tandis qu’on nous vend une alliance entre le très influant président français plus tard on apprend qu’il redoute l’alliance des pragmatiques britanniques et allemands face au génie du progressisme français… Avec de jolies infographies on essaye de décrypter les enjeux en tournant autour du pot : Mais que veulent donc ces irréductibles britishs ? Entre en piste un certain Philippe Vigneron qui constate que l’action de l’UE est critiquable mais qui est là par le fait d’élections démocratiques dans tous les pays de l’union… Si nous vivions autant en démocratie que cela, jamais en France Nicolas Sarkozy aurait eu l’outrecuidance de revenir ni une nullité abyssale comme Hollande n’aurait pu être élu président. Sans parler de Fabius qui donnent toujours des leçons… La démocratie a ses limites, une limite claire est apparue en Europe dès lors que pour la préservation de l’euro, du château de carte qu’est l’UE, les peuples n’ont plus été consultés, écoutés et ont même fini par être méprisés : C’est la vertu des populistes de nous le rappeler crument et malgré des programmes inapplicables mais toujours assis sur de bonnes intentions dont l’enfer est pavé.
Hubert Beuve-Méry peut dormir tranquille : Le journal qu’il a fondé grâce notamment au général De Gaulle prospère de nos jours. Mais l’époque a changé, quand Beuve-Méry signait des éditos acerbes sous le pseudo égocentrique de « Sirius » (l’étoile la plus brillante du ciel) pour vomir sur le général dans les années 60, désormais ses successeurs n’ont plus à se cacher pour distiller leur point de vue engagé en particulier sur les instances européennes. Être européen signifie dorénavant soutenir jusqu’au bout l’euro et l’espèce de démocratie européenne bruxelloise. Cette conception particulière de la démocratie qui accepte aussi ouvertement la soumission aux lobbies, un parlement dépourvu de l’initiative des lois, des fonctionnaires grassement payés au régime fiscal et de retraites aussi avantageux alors qu’ils sont cooptés par des dirigeants élus par des démocraties ne peut que nous expédier dans la dictature molle. Juncker comme Barroso ne pérorent pas en treillis militaire avec comme projet l’extermination des gens qui pensent mal, pire, ceux qui auraient de mauvais gènes. Mais des canards dits de « référence » comme le Monde distille péniblement comme on l’a vu avec des contradictions d’un jour à l’autre de faire semblant d’alimenter le débat d’idée alors que les vraies questions sont volontairement occultées. Le système de subventions allié à un contrôle du net de plus en plus assumé, le pire est à craindre pour les derniers espaces de liberté d’opinion. David Cameron leur déplaît parce qu’il est un des derniers démocrates de l’UE.
Liste des articles du 25 au 29 mai 2015:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/29/les-europeens-mettent-david-cameron-en-garde_4643287_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=2
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/28/l-ue-du-non-de-2005-a-la-peur-du-no-britannique_4642393_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=3
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/29/les-revendications-a-venir-de-david-cameron_4643066_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=5
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/28/francois-hollande-a-du-composer-avec-le-non_4642577_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=6
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/26/brexit-les-arriere-pensees-de-la-france_4640543_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=9
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/27/evitons-le-brexit_4641532_3232.html?xtmc=cameron&xtcr=18
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/26/pour-bruxelles-le-brexit-serait-encore-pire-que-le-grexit_4640634_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=19
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/26/le-brexit-au-c-ur-de-la-tournee-europeenne-de-david-cameron_4640305_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=20
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/26/en-espagne-les-pirouettes-de-m-cameron-face-a-l-ue-restent-incomprises_4640585_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=23
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/11/bruxelles-face-a-la-menace-du-brexit_4630922_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=27
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/25/referendum-sur-l-ue-les-europeens-residants-en-grande-bretagne-ne-pourront-pas-voter_4639687_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=30
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/25/le-no-thanks-de-merkel-et-hollande-a-cameron_4639732_3214.html?xtmc=cameron&xtcr=31
Vous avez raison: pour ce que vous dites, mais pas seulement, et depuis un certain temps, le Monde a cessé d’être ce qu’on appelle un journal.
Lecteur de Libération et du Monde pendant pas mal d’années, j’en suis depuis totalement séparé. Je ne consulte même plus leur fil sur l’internet, c’est pour dire. Et oui, nous vivons la fin d’un époque. Il n’y a plus que quelques capitalistes « de gauche » pour penser que de tels torche culs puissent avoir un intérêt quelconque. Autant je regrette, nostalgique, les années anciennes, ah que c’était bon de ne prendre de beuve méry (pour ce qui me concerne Colombani) que ce qu’il avait de bon, autant celles qui viennent de s’écouler ne font que confirmer le mépris que tout honnête homme ne peut que porter à ces abrutis.
Vive les robots et vive les mots clés, vive l’internet libérateur !
Pour le boulot, je prends régulièrement l’avion et les journaux papier : S’agissant du Monde au Figaro ou à Libé, il m’est apparu évident que la vacuité des analyses prodiguées étaient à peine compensées par les billets d’intellectuels extérieurs aux rédactions. La neutralité journalistique est évidemment une chimère mais delà à être péniblement compensée par des plumes extérieures c’est tout de même affolant. D’autant que les torchons de gauche supportent de plus en plus mal ces yeux aiguisés extérieurs : Il n’y a guère que le Figaro et son pendant en ligne Figaro Vox pour abriter un quelconque débat d’idée.
Rappel : La suppression du débat d’idée est la marche préalable à la dictature : L’absence de débat serein sur l’euro et l’UE augure parfaitement de la suite : ces saloperies constructivistes plaisantes aux élites oligarchiques et relayées par leurs idiots utiles de gauches progressistes vont nous conduire à la dictature inexorablement. Il n’y a que des complotistes, aux cerveaux malades comme dirait ce bon valet Patrick Cohen, qui ont pour le moment pigé que les élites du capitalisme de connivence jouaient pour leur intérêt exclusif la mort de la démocratie.
Quoi qu’il m’en coûte, je ne jouerais jamais dans ce camp là. Le prix de la liberté.
Puisque que comme vous dites je « roule » pour Fillon, je dirais que nous n’en sommes pas encore là. D’abord priver la goche de la direction des régions. Mais ce n’est qu’après les législatives que l’on pourra vraiment s’en prendre à tous ces gens. Ils ont raison de serrer les fesses…
A titre perso; je pense qu’il y a deux attitudes possibles : Tout péter pour provoquer un choc le plus vite possible afin que le pays reprenne ses esprits, thèse défendue par Bruno Bertez qui consiste en le vote FN. L’autre c’est faire comprendre à la droite qu’elle doit cesser d’être socialiste ce qui lui a clairement empêchée depuis 1995 d’apporter une vraie solution alternative au socialisme mitterrandien. Raison pour laquelle j’ai voté « Nous Citoyens » aux européennes et qu’aux régionales, en IDF je pourrai voter pour le parti libéral démocrate qui se présente enfin sur la grande scène.
Continuer de voter pour l’UMP ou l’UDI c’est un chèque en blanc signé à des comiques tristes qui coulent le pays alors qu’il y a des talents dans ces partis. Les Sarkofans ne veulent pas le comprendre. Seules les urnes doivent leur faire piger la leçon.
cdlt
Vous avez certes les régionales ou tout vote non UMP permettra aux socialistes de se maintenir, merci en leur nom, et puis vous aurez les primaires de la droite et du centre qu’il faut investir au maximum. Alors on verra. Mais sinon vous avez raison: il faut du libéralisme dur, très dur.
Soit vous n’êtes pas mesuré, ou alors c’est moi qui manque d’objectivité en traitant l’UMP de ramassis de socialistes. Hélas vu le track record de la droite depuis la fin de l’ère Mitterrand j’ai les stats pour moi : Explosion de la redistribution sociale, des impôts et du chômage absolument pas gênés par les alternances de droite en particulier entre 2002/2012.
On pourrait voter UMP pour avoir au moins le volet conservateur de ce qu’il reste des idées de droite en France : Pas de pot la théorie du genre a fait son entrée à l’éducation nationale sous la droite : L’UMP est totalement soumise idéologiquement, son opposition au progressisme y compris sur des sujet sociétaux est purement factice et électorale.
Si vos votez pour « les républicains » aux régionales, vous aurez peut être la chance de vous gargariser d’avoir botté les fesses d’Huchon et de sa clique socialiste mais croyez-vous y gagner au change? J’ai écouté Mme Pécresse, comme NKM je lui suggère de prendre sa carte au PS, son discours est pratiquement identique aux socialistes officiels. Voter pour des mouvements apparentés clairement à une autre obédience que la tentaculaire secte socialiste qui contrôle la France fera que tôt ou tard et plus beaucoup plus tôt qu’en signant un chèque en blanc à l’UMP que ces soi-disant opposants au socialisme se remettent en question. D’autant qu’avec son programme communiste, le FN a raté le coche de prendre le leadership à droite… Il y a une chance historique de faire bouger ces « républicains » en peau de toutou le plus vite possible.
Je maintiens mon choix : Je ne voterai pas pour Sarkozy et les autres clowns « républicains » hélas toujours clones dégénérés des socialistes officiels.
Cdlt
Vous pouvez naturellement voter pour qui vous voulez, mais il effectivement paradoxal de considérer le principal et seul adversaire d’un parti particulier comme son allié…
Surtout que le non vote pour celui ci signifie, au nom de la lutte contre le second, son succès, et il reste possible, vu l’ampleur de la corruption qu’il met en oeuvre et dont vous vous faites l’allié ou peut être le bénéficiare, ainsi donc.
Pardon pour mon style ampoulé, il a l’air peu clair alors qu’il l’est en fait: en politique il faut prendre parti sinon les circonstances le font pour vous.
Pecresse est la seule personne au monde capable de nous libérer de l’épouvantable mise en coupe réglée de la première région de France. Si vous la considérez comme la femme de Huchon, et bien vous êtes mal informé.
Pardon de revenir à la charge: les gabegies socialisantes de la droite que vous dénoncez restent inférieures en ampleur à celles menées par les socialistes et auxquelles nous assistons, atterrés, en ce moment. A vous de choisir, et le pire est évidemment toujours possible, c’est le souhait des vrais révoltés.
@François,
Encore une fois ce qui fait bouger les lignes voire la tête des dirigeants d’un parti politique ce sont l’abstention et l’émergence de partis aux lignes politiques certes plus marginales mais au contours bien définis. Si en décembre Pécresse est élue dans un fauteuil, je vous fiche mon billet qu’elle vous servira du socialisme de droite sans imaginer un seul instant ne pas être dans son bon droit. Constructivisme, keynésianisme en vue et au final, dette et impôts pour financer des « grands travaux » aussi superbement inutiles que ruineux et sans l’effet escompté sur la croissance. Je sens qu’on va en reparler…
cdlt