L’an dernier je disais que 2015 marquait la fin de l’€ avec l’incapacité chronique de traiter le cas grec et la fin de l’UE avec la crise des migrants exacerbée par l’attitude irresponsable d’Angela Merkel. Tout le monde sait ou feint d’ignorer que la seule solution est de réintroduire la dragme et d’annuler une large partie de la dette grecque pour que ce pays puisse repartir de l’avant. Avec le malheureux mais nécessairement gentil réfugié afghan âgé de seulement de 17 ans qui avec une hache fait la démonstration de ce que peut produire la maladie dégénérative qui frappe l’islam, Madame Merkel devrait rendre des compte. Et je ne parlerai pas du gentil franco-tunisien qui pris d’un moment de folie soudain et de radicalisation rapide exécute un attentat à Nice avec un mode opératoire recommandé par l’EI en réclamant des armes à autre gentil garçon le tout en fomentant tout ça depuis des mois. Foutaises, délires, bon sens aux oubliettes, mensonges médiatiques permanents. Que nous réserve la suite des événements en 2016?
Nous avons un début de réponse avec le Brexit, chose si impensable pour nos bons commentateurs, experts et politiciens hostiles même à la tenue d’un référendum pour prouver leur immense amour de la démocratie, la sortie l’a emporté nettement. On verra Theresa May à l’oeuvre mais la dame n’a pas l’air commode et prête à transiger. Tant mieux pour les britanniques.
Cette question posée par un travailliste n’avait rien d’anodine, les grands esprits de gôche, très prompts à donner des leçons qu’ils ne s’appliquent jamais à eux même, aiment tellement le féminisme et l’égalité homme/femme que l’idée d’être gouverné par une femme leur inspire les pires insinuations. Pourtant Thatcher n’avait pas hésité une seconde lorsque la junte militaire argentine avait tenté de galvaniser autour d’elle le peuple argentin en déclarant la guerre aux Malouines. Cette question est même brûlante, les pays d’Europe de l’ouest n’ont pas cessé de tailler dans leurs budgets militaires (eux-mêmes devenus contractuels en France ne bénéficiant plus d’un statut à contrario des fonctionnaires des collectivités territoriales!) pour financer ce qu’on appelle poliment l’état providence. Du clientélisme électoral pur et dur en réalité. Nous voilà arrivés au second événement majeur de 2016: contre l’avis de l’establishment du GOP, Donald Trump sera le candidat républicain. Puisque 50% des dépenses fédérales sont militaires et que depuis la chute du mur de Berlin et de l’URSS rien ne justifie plus, pas même les gesticulations quasi-dictatoriales de Poutine ou d’Erdogan ces dépenses, Trump a dans le viseur les dépenses somptuaires dans le domaine. L’Europe devra apprendre à se défendre seule, ce qui est une bonne chose si on n’y songe, et que non L’UE n’a jamais apporté la paix qui était garantie par l’hyperpuissance américaine.
Était-ce la place de Nigel Farage de se rendre à la convention républicaine? Il faut savoir qu’aux USA, son discours est infiniment moins perçu dans les termes débiles de notre prétendu quotidien de référence Le Monde dont rien que la date de parution est fausse, juste pour planter le décors. Pour la référence française, il est xénophobe, raciste, europhobe (quelle ignominie!) et comme en plus il a l’horreur d’être climatoceptique, et globalement libéral, voilà une cible parfaite taxée « d’extrême droite ».
La vérité sort peut être de la bouche des enfant mais certainement pas de celles des élus actuels tous corrompus et trahissant leurs peuples autant que leurs promesses. On m’a appris dans ma jeunesse que le seul pays laïc et démocratique majoritairement musulman était la Turquie et que c’était très très vilain de renoncer à son intégration à l’UE. Dois-je demander pardon à mes anciens profs et à l’éducation national en général d’avoir douté de leurs mensonges en constatant maintenant les conséquences terribles du putsch raté probablement orchestré par Erdogan lui même comme en témoigne la purge d’une ampleur et d’une rapidité édifiante?
Madame Clinton ne trimbale pas quelques casseroles mais une quincaillerie complète derrière elle. Quid du discours au Caire du prix Nobel de la Paix Obama qui a fait feu sur la terre entière sans résultat et dont la planche à billet à gogo ne requinque en rien l’économie américaine? Le phénomène Trump, rejet des élites et programme populiste en direction de tous ceux qui se font ostensiblement baiser par le système oligarchique actuel, était non seulement prévisible mais au fond infiniment souhaitable. C’est venu d’un milliardaire insensible aux lobbies qui tient le même discours depuis près de 30 ans. Jeune il le disait parce qu’il pensait être le meilleur et avait à prouver. Que lui reste-t-il à prouver désormais? Au delà des outrances et de ce qui nous paraît vulgaire dans la politique américaine, il faut écouter sa charge sur Obama et Clinton, bien entendu qu’elle est pourrie jusqu’à l’os avec son mari au cigare salace.
La vitesse avec laquelle les prétendants à la présidence chez Les Républicains en France ont assuré aux médias, forcément à la défense du camp du bien, préférer Clinton à Trump, comme ce fut le cas en 2012 avec Romney (le prétendu crétin mormon via la presse française alors qu’il était assez centriste au fond) en dit long. Aucune analyse, aucune compréhension et donc réaction au mal qui ronge l’occident. On continue la fuite en avant : la crise c’était la faute de Sarkozy et maintenant le déclin c’est la faute de Hollande.
Si après le référendum britannique Trump est élu, et je ne vois pas comment il en serait autrement, les élites européennes vont devoir sérieusement se remettre en question. Ou être balayée par des électeurs ayant assez de cette soumission. Trump le dit lui même; la dictature du politiquement correct a assez duré. Nous assistons à contre mai-68 : les idées libertaires et communistes sont battues en brèche par un conservatisme réaffirmé comme socle de valeurs qui permettent à des individus en partageant la même civilisation et les mêmes valeurs de sentir unis et ainsi disposés à ouvrir le portefeuille. Mais il y a aussi des idées libérales qui reviennent sur le devant de la scène. Outre le programme fiscal favorable aux exclus, les sans-dent de notre bon président, la suppression des niches fiscales, l’abandon d’une partie de la dette dont la rente profite sous Obama et Yellen aux plus riches, il y a ce refus de soumettre aux grandes banques d’affaire qui dictent leurs lois et n’ont pas payé leur lourd tribu à la crise des subprimes qu’elles avaient alimenté en cheville avec des gouvernants corrompus. Big Politics, Big Banks, Big Businesses nous y sommes, d’instinct les peuples rejettent ces élites corrompues par le capitalisme de connivence et la mortelle mansuétude envers les pétro-monarchies du Golfe bien incapables de faire le ménage tant leurs sociétés sont gangrenées par l’islamisme radical.
A retenir : la charge impitoyable de Trump sur l’administration Obama et les casseroles de Clinton, le discours clair à la fois sobre et brillant de sa fille aînée passé volontairement sous silence après la piètre prestation de Melania Trump.
Bonnes vacances à tous la rentrée s’annonce chargée…
Rdv fin août!