Je n’ai pas regardé l’émission politique avec Juppé sur le sévice public. Hier on m’a appris qu’outre le truand Kerviel copain avec Mélenchon puis avec Dupont Aignan l’autre contradicteur fut Robert Ménard.
Bien entendu, tous les gens de « droite » pensent que Juppé était mal à l’aise et pro-Islam et a défendu une vision clientéliste de la politique face au péril djihadiste. Je me doutais de ce pour quoi Ménard avait été invité et sur quoi il allait faire son auto-promotion, mais, j’ai trouvé les réponses de Juppé justes et raisonnables, dans la ligne de ce qu’on se doit d’attendre d’un conservateur.
Bien entendu la caravane passe, les promesses aussi. On jugera sur les faits en cas d’élection de Juppé mais en comparaison des outrances droitières de Nicolas Sarkozy, trop content de voir Marine Le Pen s’abîmer à gauche à la tête d’un parti historiquement d’extrême droite, Juppé me semble juste. La sincérité et la probité sont d’autres critères j’en conviens. Voilà qui m’amène à penser que Juppé ne sera plus rejoint. Nous verrons les débats entre les candidats, qui réserveront bien quelques boules puantes, mais quand Juppé reste ferme sur ses positions conservatrices et séduit le centre-gauche réformateur, nulle doute qu’aujourd’hui il ne peut que l’emporter.
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