Hier, mardi 1er janvier 2019, impossible de trouver un résumé des grands points abordés par le président Macron lors de ses voeux aux français présentés à l’occasion de son allocution télévisée. La plupart des journaux et le service publique audiovisuel préféraient ouvrir sur l’investiture du nouveau président brésilien, d’extrême droite, nostalgique de la dictature, violent, raciste et ultra-libéral. Les tendances observées sur les réseaux sociaux indiquaient que les préoccupations des français étaient pourtant tout autre…
Nous voilà prévenus: ce n’est toujours pas en 2019 que nos bons journalistes vont se décider à parler des sujets qui fâchent en France malgré la gronde spectaculaire des gilets jaunes ces dernières semaines. Il leur est toujours plus essentiel d’inculquer à la crasseuse population française que les idées qui leur déplaisent sont forcément vouées à l’échec. Quant au gouvernement, il lance péniblement un grand débat qui va chercher à associer des gens à des décisions déjà prises, Et d’ailleurs qui? des citoyens tirés au sort? Voilà un aveu terrile que les débats sont étouffés dans ce pays et que la démocratie représentative est atteinte d’un cancer en phase terminale. Telles les doléances des états généraux de 1789, voilà une périlleuse initiative qui ouvre la boîte de Pandore.
Avec un Benalla par-ci et un gilet jaune par là, et autres amusements que l’on va découvrir, des européennes qui s’annoncent comme un coup de tonnerre fracassant, nul ne sait où en sera Macron l’été prochain. Sa majorité, miraculeusement tombée du ciel et constituée essentiellement d’inconnus se croyant très compétents (voir ci-dessus) mais dépourvue de toute colonne vertébrale intellectuelle, n’est pas pire que l’opposition minable qu’elle rencontre (parfois). La nullité de toute opposition responsable est encore plus navrante et dangereuse alors que le pouvoir semble inéluctablement se déliter.
Que 2019 soit réussie pour chacun à titre individuel, pour le pays, tout est à craindre.
Un peu en retard pour la bonne année… Mais Papa Noël est passé… (Pssst Duff, jette un coup d’oeil dans ta boîte mail…) À très bientôt j’espère, BDC