Fraîchement réélu, Emmanuel Macron va-t-il disposer d’une large majorité, courte ou devoir composer avec d’autres formations politiques que la sienne et ses vassaux? La partie ne semble pas si facile alors que tous les autres candidats à la présidentielles sont sortis rincés. Pour Mélenchon, c’est certes moins évident, il a réussi à réunir toute la gauche de la gauche et pourrait faire bonne impression au premier tour. Au second, loin de banlieues mal famées, la vérité que les journalistes complaisants oublient de signaler, c’est que sa NUPES n’existera pas.
Après chaque élection majeure, une fois les enquêtes d’opinion épluchées, on constate avec regret qu’il ne s’est rien passé d’étonnant, rien d’imprévisible. La réélection de Macron était inéluctable et la parodie démocratique par le mode de scrutin et le calendrier ne peut pas accoucher d’une surprise. Sauf que le « vote utile » a joué à plein et que le parti du président s’est systématiquement ramassé aux élections locales. Bon nombre de parlementaires marcheurs, élus à la surprise générale et n’ayant pas réussi à sortir de l’anonymat pourraient bien redouter le scrutin de demain. La droite LR, gagnante des municipales ne devrait pas avoir de mal à conserver ses 60 rescapés voire engranger des succès mais c’est sans compter la stratégie funneste du parti qui s’est soldée par moins de 5% en avril…
Macron n’a eu de cesse d’abîmer la démocratie parlementaire, en exerçant le pouvoir seul bien au delà de ce que la constitution prévoyait, en rabaissant le role de ses députés, avec des commissions bidons de gens soit-disant tirés au sort etc. Les électeurs peuvent aussi s’adapter aux conditions et cesser d’accorder une majorité au président nouvellement élu et l’obliger à revenir aux fondamentaux démocratiques : ce serait plus que souhaitable. Réponse dans les jours qui viennent.
Demander à nos concitoyens de choisir c’est leur accorder un pouvoir de discernement; hors c’est exactement le contraire auquel nous allons assister demain soir. La gauche avec ses miroirs aux alouettes, sa boule de cristal, ses incantations sur le ton: libérez toutes les sexualités (on asservit bien mieux les peuples avec la pornographie qu’avec des miradors – Alexandre Soljenitsyne) et autres avanies rassemble tous les « on a droit, on exige … ». Ceci a commencé avec la déclaration des droits . . ., qui aurait du être formulée ; déclaration des devoirs et des droits (Abbé Grégoire). . , texte rejeté par les révolutionnaires-terroristes d’un revers de la main.
Ce qui me fascine à la lecture des premiers résultats c’est comment des villes historiquement de droite et ayant renouvellé leurs maires LR sont finalement (même mollement) restées fidèles à Macron. Je vous accorde que niveau discernement, voter à gauche avec des idées plutôt de droite c’est un mystère qui me dépasse. Quand l’offre est nulle (Pécresse & cie) ça se comprend, aux législatives, nettement moins.
hors sujet mais . . .
. . . encore une constitution qui ravira absolument tout le monde (sic) rédigée par des filous pour des filous à prix d’or ?
Le personnel politique et autres soi-disants s’assoient allègrement sur les lois et décrets du fait de leurs immunités respectives et non respectables et qui plus est protégés par leurs pairs (à charge de revanche tacite). Lorsque la mandature se termine, les ci-devants ont eut largement le temps de mettre sous le tapis les éléments incriminants ou faire taire leurs accusateurs (enquête fiscale, vie privé ou fabrication de fausses preuves)
Rappelons nous l’adage : une démocratie sans contrôle est un leurre
A part la diminution drastique du nombre d’élus (680 000) en France dont les quatre cinquièmes devant affecter les députés (solde résiduel aux alentours d’une centaine), ces derniers doivent impérativement être accompagnés chacun par un collège tournant par tiers de citoyens fraichement retraités au nombre de 8 ou 9, issus des circonscriptions voisines et désignés par le sort à l’instar des jurés d’assise et rémunérés de même.