Depuis un petit moment je me demande pourquoi je me considère encore comme étant de droite. Alors que j’approchais les 10 ans et que je regardais avec mes parents le journal de 20h à la télévision, c’était très simple à cette époque, malgré mes yeux enfantins et crédules. Le mur de Berlin s’effondrait et le communisme en Europe de l’est avec. Berlin est s’était vidée soudainement de gens qui s’enfuyaient à l’ouest et personne pour faire le chemin inverse. Il y eut aussi le procès expéditif des époux Ceausescu avec leur mort quasi en direct en réponse expéditive à l’horreur et la violence du système communiste roumain, de l’est en général. La guerre froide conclue par la victoire des démocraties libérales sur le communisme m’a naturellement conduit à préférer la liberté aux compromis bancals entre socialisme et libéralisme de la social-démocratie dont les pays européens crèvent à petit feu, à des degrés divers selon les pays et leur histoire. Je ne pouvais pas être de gauche ou du moins de cette gauche, soit disant respectable, mais qui bien après ces événements a continué à fricoter avec les idées marxistes, à s’accommoder d’alliances funestes tandis que la droite, notamment Chirac, a renoncé à toute alliance avec le populisme teinté d’antisémitisme de Le Pen. Très tôt j’ai saisi que l’antisémitisme ou le racisme en général n’était nullement l’apanage de l’extrême droite, d’où ma prise de conscience du caractère ouvertement partisan des médias pourtant drapés derrière une fumeuse déontologie. Après la très riche année 2017 que je commence tout juste à digérer, quelques constats s’imposent et amorcent une réflexion. La droite n’a jamais été libérale en France et c’est donc un bien mauvais refuge pour les libéraux. En cela, l’élection d’Emmanuel Macron est une aubaine. Repenser ce que signifie « être de droite » est désormais une obligation.
Je crois aux sondages. Ils peuvent être manipulés par le biais introduit par la question mais lorsque plusieurs instituts indépendants des uns et des autres livrent la même tendance, ils décrivent le mouvement de l’opinion publique assez fidèlement. On se souvient de ce qu’en disait François Fillon lorsqu’il était donné battu avant la primaire de la droite. C’est naturel de la part de quelqu’un qui croit en ses chances et qui croit, à raison dans le cas de Fillon, peser politiquement. Ce n’est pas le cas des aspirants qui vont avoir le droit de se faire ramasser contre Laurent Wauquiez qui va prendre le principal parti dit de droite et de gouvernement. Wauquiez, on en reparlera quand le moment sera venu, il s’est tenu à l’écart de 2017 pour arriver dans la position qui est maintenant la sienne: le leader conservateur après l’échec de 2017. On peut juste dire que le fait d’être critiqué comme il l’est par les médias pourchassant toute idée non conforme au politiquement correct, sur des sujets touchant à la Nation comme l’UE ou les vagues migratoires, le rend plutôt sympathique. On verra s’il sera un nouveau Sarkozy, dévoyant l’espoir que certains placent en lui. Toujours est-il que Fillon a manifestement emporté l’adhésion des sympathisants de droite dans la dernière ligne droite. Juppé trop lisse avec son identité heureuse qui contraste avec ses propos rudes, avec Chirac, du début des années 90, a donné le sentiment de faiblesse face aux pressions communautaristes, aux médias. Sarkozy, battu par ce qui s’est révélé – pour ceux qui en doutaient – être un accident de l’histoire était lui aussi grillé. Sur le communautarisme islamique et la réforme à la hache de la dépense publique excessive, Fillon a remporté le gros lot et a même amplifié sa victoire entre les deux tours grâce à un odieux soutien des médias en faveur d’Alain Juppé. On connaît la suite: au moment de se tourner vers l’ensemble des français, Fillon est resté comptable plutôt qu’expliquer les avantages pour chacun d’une société plus libre face à l’oppression fiscale et réglementaire d’une société sur-administrée. Avant même l’affaire des emplois de sa femme, son argumentation défensive sur la sécurité sociale étalait aux grands jours son manque de courage face aux forces puissantes et coalisées pour le statu-quo qui paie si grassement médias subventionnés et syndicalistes théâtraux.
Dans les colonnes du Figaro je crois, un gaulliste typiquement souverainiste mais pas d’une hostilité épidermique au libéralisme, comme Gaino ou Dupond-Aignan, Roland Hureaux a pointé du doigt une réalité qui saute tellement aux yeux que personne n’a voulu la voir. François Fillon, avec un peu plus de 20% des voix, a réalisé un score, dans un contexte abominable, supérieur à tous les résultats de Jacques Chirac au premier tour de l’élection présidentielle exception faite de 1995 ou Chirac a tangenté les 21%. J’ai invoqué sur mon blog le diagramme de Nolan pour expliquer la division en 4 quarts quasiment à l’équilibre de l’électorat français. Les deux quarts antilibérales étant irréconciliables, il était écrit d’avance que les banlieues aisées des grandes métropoles, l’ouest parisien jusqu’aux hauts de Seine et des Yvelines voteraient entre 80 à 90% pour Emmanuel Macron, seul candidat rescapé du premier tour avec une offre plutôt libérale économiquement. Une droite qui ne réformerait pas pour offrir davantage de liberté individuelle, publique, économique est condamnée. On voit le malaise au FN alors que pourtant la candidate du parti a fait un score historique et est rentrée au parlement en devant sanctionner la ligne socialisante de son aide de camp Philippot… Voilà un premier enseignement, un défi majeur à la droite qui pour des raisons essentiellement historiques a trouvé dans le bonapartisme des ressorts pour nier la supériorité de la concurrence aux monopoles publiques. L’autre défi est de renouer avec l’indépendance et la souveraineté du peuple: Soit l’UE est réformable soit elle ne l’est pas auquel cas il n’est nullement antilibéral d’affirmer voir rapatrier des compétences de Bruxelles à Paris. Certes les technocrates à Bruxelles sont nommés par des gouvernements élus démocratiquement mais plus on éloigne les affidés de la volonté populaire plus on stimule l’essor de mouvements populistes qui ne cachent plus leur nationalisme et toutes les idéologies monstrueuses que l’UE avait pour but d’éradiquer. Je n’en ai jamais parlé ici mais on pourrait épiloguer longuement sur les prix Nobel de la paix qu’ont reçu les Barrack Obama ou l’UE, de si vastes supercheries.
Quand Charles Gave évoque la double trahison, « la droite a trahi la Nation et la gauche a trahi le Peuple » on voit fort bien pourquoi la gauche contaminée par le marxisme a appauvri les plus faibles. Pire elle s’est trouvée une nouvelle clientèle de substitution très dépendante bien que très conservatrice par essence, les français de confession musulmane. Quand est-ce que la droite parlera-t-elle enfin d’un de ses sujets de prédilection à savoir la Nation? Ce qui me relie encore à la droite, n’ayant rien à foutre du mariage unisexe ou de la PMA ou de la GPA et même favorable à la légalisation des drogues, c’est la Nation. J’ai beau réfléchir depuis des années, j’en arrive à la même conclusion. La démocratie est imparfaite mais c’est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres disait Sir Winston Churchill. Mon biais de droite c’est de croire encore au XXIème siècle que la Nation reste encore le pilier par lequel des décisions, y compris très désagréables, restent acceptables auprès de tous. A des degrés divers, en Occident on a vu ces 30/40 dernières années une hausse du chômage, de la dette, de l’insécurité, du communautarisme musulman remettre en cause nos valeurs essentielles. Les politiques invoquent celles de la « République » peu m’importe les origines christiques ou révolutionnaires ou même du régime, nous sommes entourés de monarchies parlementaires au moins aussi démocratiques, être de droite doit signifier aimer la démocratie. Faire confiance aux individus car une masse d’entre eux s’exprimant seront toujours plus clairvoyants qu’un politburo d’énarques doit aussi faire sens à droite. L’élection de Macron, porté comme jamais par l’élite du capitalisme de connivence prête à tout pour brader la Nation et la démocratie, afin de préserver encore un peu, pour quelques temps, le modèle soviétisant français doit servir de leçon. Il est grand temps qu’une droite libérale émerge hors de ces prétendus « constructifs » qui au fond se refusent à se poser les bonnes questions tout en validant l’incapacité de la droite souverainiste antilibérale d’apporter enfin de bonnes réponses.
Système pour élu afin de l’aider à exercer pleinement son mandat au service du peuple. (modèle 2084)
impossible de vous communiquer l’image réelle du système interne pour des raisons de secret que vous comprendrez (peut-être) en lisant le texte qui suit
4 micros (pour entendre ce qu’il entend, dont un frontal à longue portée et arrière pour d’autres bruits, attaque
2 écouteurs laissant passer les sons ambiants
5 caméras pour voir plus que ce qu’il voit naturellement avec implants oculaires (et lunettes video à écran transparençable)
– le tout connecté à son exosquelette sur-mesure, qui lui permet de marcher plus vite et ne pas faire perdre de temps à la nation.
+ thermomètre, pressostat, humidimètre, GPS et tutti quanti…
Le tout reporté en continu 24/24 avec réception pour messages privés (enregistrés malgré tout, bien qu’on ait confiance, hum, hum… on ne sait jamais) ou écoute pour la fonction de représentant du peuple.
Ainsi les ordres, demandes et réceptions de réponses peuvent être assurées au mieux. Le temps de la réflexion ? il fallait y réfléchir avant (c’est le cas de le dire), la vie intime ? quelle vie intime? c’est déjà un assez grand honneur comme ça d’avoir été désigné en toute transparence(?) par le peuple souverain pour exercer le pouvoir d’aider à diriger la nation, il ne faut pas exagérer.
45 observateurs se relayent 24/24h pour assurer le bon déroulement du mandat, les uns en poste devant les multi-écrans (+ vérification des enregistrements) les autres en travail de recherche et d’enquêtes quant aux contacts noués par l’élu), ces derniers ayant toute autorité pour faire mettre en garde à vue l’élu éventuellement dévoyé (après un vote majoritaire, ou de défiance d’un tiers des observateurs, en attendant la traduction en justice grâce à la décision d’un comité ad hoc sous 48 heures au maximum).
Parfois par mesure de clémence, on peut pour certains récalcitrants, soit les endormir, soit leur injecter une substance qu’on peut doser selon les seuils de douleur qu’on souhaite, ceci sans oublier les décharges électriques.
Il est évident qu’en cas de tentative d’effraction du casque, celui-ci explose autour du cou du porteur… une variante, la poche à venin se contracte et le liquide guidé par l’aiguille pénètre dans la moelle épinière… le représentant félon du peuple a cessé de nuire !
Le résultat ? C’est que personne ne veut plus se présenter pour assurer cette fonction pourtant si honorable et valorisante au service du peuple… On peut se demander où est l’erreur.
Note: ce système a été conçu pour servir indifféremment à tout courant de pensée politique conservateurs ou progressistes y compris de l’ultra-gauche à l’ultra-droite bien entendu, en ce moment son prix est promotionnel 485 000 Stellars (véritable prix d’ami) toutes taxes incluses avec garantie ou échange standard pendant 3 mois. En cas de panne (cela n’est jamais arrivé, d’ailleurs les élus incriminés ne sont plus là pour le dire) la garantie s’exerce de plein droit, blablabla… en tous petits, petits, très petits caractères…
Le constructeur de ce casque « génial» attend vos suggestions à faire parvenir à 6.24GS3 Galaxy 4, secteur 486*. En vous remerciant de votre attention.
*ou en répondant ci-dessous à ce billet.
Sans être totalement HS c’est quand même dingue votre truc. Faut établir le lien avec la censure feutrée qui mine la droite depuis que les idiots utiles du capitalisme de connivence de 68 ce sont imposés. Je pense qu’il y a un lien. Les trouducs qui sur le renseignement disent que si vous avez rien à vous reprocher vous n’avez rien à craindre sont les mêmes gugus qui osaient « il est interdit d’interdire ». ( le mieux étant d’interdire des idées contrariantes)