Mobilisons-nous contre « l’hydre islamiste »

 

Tandis que les crimes de déséquilibrés, de couteaux fous, de voitures désaxées, de pétoires névrosées se poursuivent avec allégresse et le désinvolte récit de notre très coûteuse presse subventionnée, notre bon président promet que la lumière sera faite sur le dernier drame en date qui a frappé la préfecture de police de Paris. C’est très aimable de sa part, tout comme de désigner un ennemi clairement. On s’attend naturellement à une réaction ferme et déterminée pour au moins médiatiquement traiter les conséquences car les causes, elles, devront gentillement attendre. Faut pas pousser.

On se demande bien pourquoi on a laissé tomber la IVème République pour la Vème si c’est pour avoir un président qui inaugure les chrysanthèmes et fait de jolis discours exaltant des valeurs que plus personne n’est en réalité capable d’énumérer convenablement. Il ne manque plus que les bougies, les « pray for Paris Police », les pleurnicheries dépourvues de sens tandis que les actes que l’on déplore, eux hélas, en ont un très clair. On se croit revenu au temps de la sidération sous Hollande quand la gauche se mit subitement à bugger face à l’islamisme, mais toujours pas contrite par les conséquences aussi funestes que prévisibles de son modèle social si jalousé mais jamais copié qui désintègre les français depuis maintenant plusieurs décennies…

Doit-on se mobiliser contre l’hydre si l’état ne manifeste aucune volonté de traiter le problème? Si oui comment? Ces questions vont structurer l’avenir du débat politique à n’en pas douter. Déjà Edouard Philippe reconnaît qu’on peut discuter de « quota » d’immigration par pays et par niveau de qualification. C’est énorme comme mur de la bien-pensance abattu sous nos yeux. Dans la bouche d’un politique classé à droite, c’était encore il y a peu un casus belli. On le sait avec les quelques statistiques de l’INED, les pays en voie de développement africains sub-sahariens nous envoient leur jeunesse dorée dans les business schools, les écoles d’ingénieurs. Ce sont les pays du Maghreb intermédiaires qui nous fournissent le contingent de soldats faiblement éduqués et poreux aux idées extrêmes véhiculées par l’Islam. Cette histoire de quota n’est qu’une tentative hypocrite de nos élites de trouver un moyen de contourner leurs propres dogmes hostiles à toute discrimination… et donc de liberté de choix.

En dénigrant voire en censurant les populistes qui beuglent plus ou moins astucieusement leurs doutes sur la solubilité des musulmans dans les principes des démocraties occidentales, les démocrates autoproclamés prêchent dans le désert. Leurs actions insignifiantes ne font que creuser leurs tombes. Le grand péril est là et pas ailleurs. Nos élites se fourvoient magistralement et gèrent leur impuissance avec un cérémonial de plus en plus indécent. Il ne serait pas bon d’exposer au grand public les raisons profondes des dysfonctionnements qui ont laissé Michaël Harpon agir, certes. Faire croire qu’on s’agite sans actionner le moindre des leviers majeurs nous expose toujours à pire. Mentalité plus globale à analyser tant des similitudes troublantes existent avec les politiques économiques et monétaires très court-termistes en même temps.

 

A propos Duff

Ingénieur consterné par le monde dans lequel il vit...
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2 commentaires pour Mobilisons-nous contre « l’hydre islamiste »

  1. zelectron dit :

    C’est plutôt la fosse à serpents du genre crotales . . .

  2. Duff dit :

    Ce matin on apprend que l’imam de Gonesse était sous le coude d’une expulsion… Toujours non appliquée à ce jour.

    Ils se foutent de nous.

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